Vie étudiante

Témoignage d’un formateur

Être formateur en Bac+5 CGP

Sacha Cohen, formateur à l’IFCV, nous raconte son histoire et son expérience dans l’enseignement.   

Pour commencer, pouvez-vous vous présenter ?  

Je suis Sacha Cohen, formateur depuis 2 ans à l’IFCV dans les formations Bac+5 CGP (Conseiller en Gestion de Patrimoine) et Bac+5 CCPE (Conseiller Clientèle des Professionnels et des Entreprises). J’enseigne la fiscalité personnelle, le droit des libérations, le droit des régimes matrimoniaux, ainsi que l’audit patrimonial à des alternants en Master 1 et Master 2. 

Quel a été votre parcours avant de devenir formateur à l’IFCV ?

Après le baccalauréat, j’ai intégré une école de commerce afin d’effectuer un master en finance, avec une spécialité en gestion de patrimoine. Par la suite, j’ai intégré une faculté de droit pour étudier davantage le droit des affaires, avec la mention droit fiscal. Puis, j’ai commencé à travailler à HSBC et à la Société Générale en tant que conseiller en gestion de patrimoine. C’est en demandant les coordonnées de l’école de mes alternants que je suis intervenu à l’IFCV. J’ai commencé en tant que membre du Club Jury, pour la certification des alternants, pour finalement devenir formateur. 

Qu’est-ce qu’il vous plaît dans l’enseignement ?

La transmission du savoir et le suivi des étudiants rendent ce métier plaisant. Nos alternants sont nos collaborateurs de demain : il faut leur apporter des connaissances et compétences concrètes et actuelles, afin qu’ils puissent intervenir sur le marché avec des connaissances théoriques comme pratiques. C’est cette double connaissance à apporter qui est très intéressante.

Qu’avez-vous appris de votre expérience de formateur ?

Un formateur doit toujours se remettre en question et être constamment à la page. J’ai l’habitude d’échanger avec des clients qui ont les mêmes connaissances. Il faut apprendre à s’adapter aux étudiants et « vulgariser » ses propos si besoin. Il ne faut pas hésiter à modifier le schéma de l’apprentissage, reformuler certains éléments et revenir sur une notion. En tant que formateur, il faut se dire qu’il peut y avoir des erreurs dans l’interprétation, qu’il est possible qu’on ne nous comprenne pas. 

Pour finir, avez-vous une anecdote à nous raconter ?

Mon cours sur le droit des régimes matrimoniaux suscite beaucoup d’interrogations, de réactions, d’indignations, mais aussi de joie. En effet, j’ai l’habitude de poser une question au début du cours sur le mariage : « Qui souhaite se marier ? Comment considérez-vous le mariage ? … ». La réponse donnée au début du cours évolue et n’est généralement pas la même à la fin. Nous étudions les conséquences, contraintes, mais aussi les aspects positifs du mariage. Après cela, les étudiants considèrent les risques du mariage et prennent conscience des conséquences fiscales et juridiques. Ils n’ont plus le même comportement, ni le même sentiment à la fin du cours. « Je n’aurais pas pensé » est la phrase qui revient souvent.

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